Le début d'une errance.

Talaï, en larmes monta dans son arbre préféré, un enorme chène centenaire,celui qui lui avait donné son nom. Elle se réfugia sur la branche la plus haute et laissa libre court a son chagrin. Beaucoup de ses amis tentèrent de la consoler mais elle se détourna. Elle pleura son père mort voici 5 jours dans une embuscade de gobelins -eux elle les haissait plus que tout- mais elle pleura aussi sa mère qui avait donné sa vie en lui donnant naissance à elle, sa fille.

Talaï pleura durant de nombreuses heures puis quand le torrent de larmes fut tari elle pris une décision. Elle rentra chez elle pris son arc et son carquois, ceignit l'épee de son père q'on lui avais rapportée, pris une petite bourse mit sa cape et partit. A l'aube elle avait atteint l'orée de la forêt,elle se retourna une dernière fois en écoutant les oiseaux qui se réveillaient et partit.
Elle partit là ou ses pas la menaient...

Talaï chassa ses mauvais souvenirs, allons elle n'etait pas malheureuse, loin de là. Surtout aujourd'hui, elle etait même plus heureuse qu'elle ne l'avait étée depuis quelques semaines. Pour deux raisons,d'abord elle était de retour sur sa terre natale. Ensuite, hier soir alors qu'elle allait chercher de l'eau elle avait entendu un petit cri plaintif. Elle s'était approchée et derrière les buissons elle avait découvert un poulain ou plutôt une pouliche qui devait avoir quelques mois...

Elle s'était approchée tout doucement et lui avait proposé un biscuit trouvé tout au fond de son sac. Après une bonne demie-heure d'hésitations la pouliche s'était enfin décidée à l'approcher et furtivement, du bout des lèvres avait saisi le biscuit et s'etait reculée de quelques pas pour le manger. Pendant que la pouliche mangeait Talaï l'observait, cette pouliche etait décidément une beautée!

Prudemment elle s'approcha, mais immédiatement la pouliche recula. Talaï comprit le message et lui tendit encore un biscuit. Au bout d'un quart d'heure seulement la pouliche, qui avait l'air d'apprecier les biscuits revint pour se saisir du deuxième. Talaï la regarda encore longuement puis retourna a son campement.

Quelle ne fut pas sa surprise, lorsque, le lendemain matin elle s'était réveillée a cause de petits hénissements! La pouliche l'avait suivie et réclamait encore des biscuits!
La pouliche, après son petit-déjeuner n'avais pas fait mine de partir et lorsque Talaï s'etiat mise en route elle l'avait suivie.

En regardant sa petite compagnone de voyage, Talaï se dit qu'il faudrait qu'elle lui trouve un nom.

Elle tourna le dos a sa terre natale, pas la peine d'effrayer la petite pouliche en s'approchant trop des habitations pour le moment. Elle se dirigea vers Korriany -le pays des Korrigans- et commenca a le traverser en longeant la frontière est. Bien que le mot "frontière" n'ait pas beaucoup de signification pour elle.

Tout en marchant Talaï réflechissait, si la pouliche avait décidé de rester avec elle, elle ferait bien de lui trouver un nom. En regardant la pouliche faire des gallipettes devant elle, Talaï se dit que c'etait comme si elle avait son propre rayon de soleil pres d'elle. Rayon de Soleil voilà un beau nom! Se dit-elle. A partir de maintenant tu t'apellera Mereya dit-elle à la pouliche, toi le soleil et moi l'etoile...
La pouliche se cabra joyeusement et vit lui fourrer le nez dans la main,comme si elle avait compris.

[Suite quand Nam se sera décidée a creer un poste "Korrigany" ^^ A+]