Nom : Alveranhel (qui veut dire « le vagabond » dans le patois elfique de sa tribu).
Surnom : Le troubadour (parfois on l’appelle aussi « le bâtard »)
Race : Elfe de la lune
Pays : Toute la terre
Famille :Mère : Valmira
Père : Raltiirhiel
Description Physique :Alveranhel est un elfe de la lune de taille moyenne aux cheveux argentés. Il a un visage à la peau lisse et aux traits parfaits comme tous les elfes.
Pourtant, il y a au fond de ses yeux noirs (chose singulière chez un elfe de la lune) quelque chose d’étrangement brillant. Certains y voient de la mélancolie, d’autres de la malice mais en tout cas est assez mystérieux. Et ce n’est pas tout : malgré son apparence elfique, il se dégage de lui une certaine impression générale de gentille rudesse virile qu’il a probablement acquise au fil des épreuves qu’il a traversé au long de sa déjà longue vie d’elfe.
Il porte un habit vert très simple, un petit chapeau sans plume et une dague glissée dans une ceinture de cuir très sobre.
Portrait psychologique :Alveranhel a un regard sur le monde assez distancié qui le rend souvent ironique.
Il s’intéresse à tout et est en cela un véritable elfe de la lune. Il estime que l’immortalité elle-même ne sera jamais suffisante pour en apprendre assez sur le monde : Alveranhel n’est pas de ceux qui s’ennuient ou se morfondent en se repliant sur soi même.
Bien qu’assez discret sur sa propre histoire, il est curieux de celles des autres. Il peut composer des chansons sur toutes sortes de sujets : des poèmes épiques à la complainte mélancolique en passant par la chanson d’amour. Il étend sans cesse le champ de ses capacités, et même si tout ce qu’il fait n’est pas toujours touché par la grâce du génie, en ces temps de monde neuf, son auditoire a souvent l’indulgence des parents pour leur enfant.
Il sait se battre suffisamment bien pour tenir les larrons à distance, mais ses véritables armes sont les mots et le son de sa voix.
L’amour ? Comme de coutume, il est assez discret sur ce sujet mais on lui prête des liaisons avec la moitié des belles dames de Nostamar. La moindre chanson d’amour qu’il compose est systématiquement décortiquée par l’auditoire pour tenter de découvrir quelle muse se cache derrière.
Mais tout ceci n’est que légende : l’image du troubadour fait toujours vibrer les cœurs des femmes, elfes ou humaines, et durcir ceux des maris et amants, elfes ou humains.
Chose remarquable : Alveranhel est végétarien, se nourrissant exclusivement de végétaux, de lait et d’œufs, mais ne consommant jamais de chair. C’est une habitude qu’il a acquise au long de sa vie d’errance, une manière à lui de se singulariser encore plus disent les méchantes langues mais la raison véritables est plus simple : une question d’habitude prise par un voyageur qui n’a jamais su chasser ou pêcher correctement…
Les origines :Autant le dire tout de suite, Alveranhel est né bâtard peu de temps après la réunification des continents de Nostamar. Sa mère Valmira, une noble dame de la famille régnante, trompa son mari légitime, Raltiirhiel, avec un serviteur de sa suite qui s’enfuit lorsqu’il apprit qu’elle était enceinte.
Raltiirhiel était un elfe de condition plus basse que Valmira, il avait donc fait un mariage morganatique en l’épousant, cela l’inclina à l’indulgence malgré les sarcasmes dont il était l’objet. Il accepta donc comme son propre fils le fruit de cette union coupable qui était un petit garçon qui fut appelé « Al Veranhel », en référence à la condition de sa naissance, « Alveranhel » pouvant signifier « le vagabond », « le sans-attache » et par extension « l’illégitime ».
Son enfance fut agréable, son père adoptif ne montrant aucune réticence à son égard, il l’aima et l’éleva avec tout le soin qu’il pouvait. Valmira, qui aimait sincèrement son époux malgré son erreur, ne l’en aima que d’avantage en voyant comment il traitait ce fils qui n’était pas le sien, elle conçut même une grande admiration pour Raltiirhiel et ne regretta jamais d’avoir épousé ce « petit elfe de lune à l’âme trop grande pour son corps».
Alveranhel apprit donc tout ce que doive savoir les elfes lunaires : chant, poésie, combat.
Mais il n’apprit que très tardivement l’histoire de sa conception et par la méchanceté jalouse des autres enfants.
Alveranhel, comme souvent les enfants illégitimes, avait quelque chose d’irrésistiblement séduisant, une sorte de fragile mystère qui attirait à lui toute l’attention des jeunes filles elfes. Les autres garçons en conçurent une grande jalousie et un jour l’un d’eux, Grimorhiel, le voyant déclamer des poêmes à Myriadhel, celle qu’il considérait comme sa promise, estima qu’il avait passé les bornes de la décence et dans un accès de colère se présenta devant eux et conta l’histoire véritable du père d’Alveranhel et l’illégitimité de sa naissance, allant jusqu’à insulter le brave Raltiirhiel, le traitant de « plus grand cornard de la tribu et fier de l’être».
Alveranhel pour la première fois mis en présence de la vérité ne la supporta pas.
Entendant ainsi insulter son père, son sang ne fit qu’un tour, il se précipita sur Grimorhiel qui bascula la tête en arrière et se brisa la nuque sur une pierre en tombant : il fut tué sur le coup.
Le chahut avait rameuté du monde, mais la plupart de ceux qui vinrent ne virent que le jeune elfe se ruer sur l’autre.
Alveranhel reprennant ses esprit s’aperçu de ce qu’il avait fait et tous ces témoins hostiles qui commençaient à mumurer entre eux.
Myriadhel prit immédiatement sa défense, et expliqua que c’était un accident, que Grimorhiel l’avait provoqué.
Oui c’était un accident, mais Alveranhel était un bâtard fils de domestique, alors que le mort était un proche du fils du roi.
Les jeunes elfes présents balayèrent les arguments de Myriadhel en la traitant d’ensorcelée par le pouvoir du bâtard.
Le crime était pour tout le monde manifeste, la peine encourue était l’exil. Alveranhel le comprit, il n’attendit pas d’être jugé… Il donna un dernier sourire à Myriadhel qui pleurait et alla chercher quelques effets.
Sans dire adieu à personne, ni à sa mère, ni à son père qui étaient absents, il quitta pour toujours cette tribu qui l’avait vu naitre et commença sa vie errante.
Ce fut lors que « l’illégitime » devint « le vagabond ».
Ainsi, Alveranhel se mit à parcourir la terre en tous sens. Apprenant mille chose sur les légendes de toutes les races de Nostamar.
Il devint ce qu’on appelle un troubadour : Il sillonne la terre de Nostamar en chantant les chansons qu’il compose à partir des légendes et histoires qu’il entend raconter ou qu’il vit tout simplement. Il porte un peu en lui une part de cette mémoire vivante de la terre qu’il transmet oralement à ses habitants qui ne pourraient les lire dans des ouvrages écrits.
Les hommes surtout, exercent sur Alveranhel une grande fascination : une espèce mortelle cela veut dire beaucoup de destins et donc beaucoup d’histoires à raconter.
Pendant des millénaires il voyageait seul, mais depuis quelques siècles, on le voit en comagnie d’un hibou nommé Raldur.
Ce hibou dispose de l’étrange faculté de parler, mais il ne le fait qu’en présence des elfes.
Tout le monde le connaît sur Nostamar ou a entendu parler de lui, les hommes l’appellent « l’Elfe au hibou » et les elfes « le vagabond chantant ».
Note : La personnalité du hibou se découvrira au fil du RP.
En attendant voici une petite photo de son ami Râldur, qui visiblement a été prise au réveil, le moment où il est dans sa meilleure humeur :
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. Mais ta présentation est peu être plus courte, mais non moins intéressante 